QUAND LE MARATHON DE SENART FAIT DANS LE SOCIAL...
Au départ, l'idée est bonne: favoriser la partique du sport en la rendant plus abordable aux moins favorisés. D'ou la création de tarifs préférentiels à l'endroit des demandeurs d'emplois...
Mais quels demandeurs d'emploi ? Si je me vois verser des indemnités de 1500 Euros mensuels en ne travaillant pas, alors que la salaire median pour un emploi à temps plein est de 1675 Euros bruts, est-ce vraiment justifié d'établir ce genre de tarif spécial "demandeur d'emploi" à 14 Euros ?
Un jeune qui démarre dans la vie à temps partiel, un agent de sécurité ou d'entretien, un manutentionnaire, une employée de caisse, toutes ces "petites gens" cotoyées quotidiennement et indispensables dans le fonctionnement de notre société mais malgré tout payées aux taux minimums, pourquoi n'auraient-elles pas droit au même traitement de faveur ? Ont-elles les poches si pleines au point de pouvoir payer 30 Euros de plus que les demandeurs d'emplois...? Pourquoi les revenus du travail seraient-ils systématiquement supérieurs à ceux d'indemnités-chômage ?
Si l'on veut "faire du social", faisons-le equitablement et indexons alors le montant d'inscription sur les revenus, qu'ils soient sociaux ou issus du travail...ou alors comme 99% des courses, un seul tarif pour tous !!!