LE COUREUR DE DEMAIN, Dr VAN AAKEN (publié en 1968) (16)...
Jeûne et vitamines
Afin d'autre part d'obliger les réserves du foie et de la musculature à se reconstituer à partir des propres substances corporelles, et pour bénéficier d'un poids de forme optimal, on intercalera de temps à autre des jours d'entrainement durant lesquels le coureur -le marathonien surtout- jeûnera complètement (hormis peut-être une tasse de café sucré prise pour se stimuler), n'absorbant donc rien durant l'entrainement, même s'il s'agit de la distance du marathon, afin de s'habituer à ne vivre que de ses propres réserves. Au cas ou les réserves de glycogène et de glucides s'épuiseraient -mais ce risque ne concerne pas un coureur ayant derrière lui 5 années d'entrainement- l'organisme apprend de cette manière à "enclencher" la transformation des lipides (graisses) en glucides (sucres). Or c'est précisément là un point critique, qui pour beaucoup de marathoniens survient au cours du dernier tiers de l'épreuve... (à suivre).